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Nov 26

Eliminer une contrariété

mont-blancLorsque nous nous sentons mal à la suite d’un événement, nous sommes persuadés que notre mal être est la conséquence de l’événement.

Je pars au travail, je touche ma poche, « zut j’ai oublié mon téléphone mobile », immédiatement, je suis contrarié.

Que s’est-il passé ?

1- Dans l’instant présent, j’ai constaté que j’avais oublié mon téléphone.

2- J’ai donné une interprétation négative à cet événement.

3- Mon mental a enregistré ce qu’il a reçu et il m’a mis dans l’état émotionnel correspondant, en l’occurence un certain mal être.

4- S’il avait reçu l’information :   « Ce n’est rien, il y a vingt ans je n’avais pas de téléphone et je vivais très bien » il ne serait pas allé plus loin.

Ce qui a fait mon vécu, c’est l’interprétation que je donne à l’événement. L’événement en lui-même n’a aucune connotation.

 

schema-penses

 

Si c’était l’événement qui était la cause de notre mal être, nous ressentirions tous la même chose, nous aurions tous le même vécu ce qui n’est pas le cas.

Pour pouvoir travailler sur ses émotions, nous devons avoir la maîtrise de nos pensées. C’est base du Yoga de Patanjali.

 

LORSQUE NOUS VIVONS UN PROBLEME :

Devant une contrariété, un après-midi au travail a mal marché, une dispute avec mon conjoint, mon ado a fait une bêtise…

1 – Se détendre physiquement.

On peut toujours se détendre physiquement, debout, assis, en voiture. Partir de la tête, ressentir la détente dans la nuque, les épaules, la poitrine, descendre jusqu’aux pieds. Eventuellement faire 20 minutes de marche.

 

2- Orienter le mental dans une direction agréable.

Ne pas cogiter sur le problème mais orienter le mental sur quelque chose qui remplit de joie.

Un bon moment, un lieu que l’on apprécie particulièrement, une personne que l’on aime…

 

Avec un peu de pratique on va renforcer son pouvoir de concentration et diminuer l’impact de la plus part des contrariétés. On est toujours surpris par le résultat.

 

L’information la plus importante à retenir de cet article : C’est nous qui par nos pensées déterminons notre vécu. Si je n’évoque pas un problème, il n’a aucune influence sur moi.

4 Commentaires

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  1. Daniel Guiselin

    Alain disait : »le pessimisme est d’humeur,l’optimisme est de volonté »…

  2. Elodie

    Merci Pierre pour cet article très clair.

    Cela m’aide et me donne des pistes de travail personnel.

  3. hanitra chabert

    merci pour le conseil, maintenant quand je me sens contrarié , je passe l’aspirateur dans la maison après je sens détendue et penser à autre chose

  4. Julie

    Un grand merci à Pierre pour ces petites leçons de vie illustrées ;
    Chaque semaine, il nous aide à nous rapprocher du chemin de la sagesse !
    Julie

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